Il englobe trois critères intrinsèques : être sans travail mais être en mesure de travailler, tout en s’astreignant à des recherches d’emploi. A ne pas confondre avec l’inactivité. Etre au chômage se dit donc d’une personne qui a la capacité et les compétences pour exercer un travail et qui ne trouve pas d’emploi. Le chômage est une épisode qui peut se produire sur un laps de temps inconnu, c’est pourquoi il est particulièrement redouté des personnes qui souhaitent et doivent travailler. La durée reste la statistique la plus floue en la matière. Personne ne peut réellement déterminer si la période de chômage se poursuivra ou si un travailleur précis pourra réintégrer son métier plus qu’un autre ou se reconvertir dans un secteur différent.
Cette absence d’emploi peut être du à un licenciement pour « x » raisons, une démission, ou intervient simplement à l’entrée dans la vie active. Il arrive ainsi à de brillants diplômés de peiner à intégrer une activité professionnelle, malgré leurs études et leur savoir dans des domaines variés. Mais que l’on soit un employé sans qualifications, un technicien, un agent de maîtrise ou issu des grandes écoles, le spectre du chômage plane sur un grand nombre de jeunes adultes qui se lancent à l’assaut du marché.
Le chômage est du au déséquilibre qu’il existe entre l’offre et la demande d’emploi dans la plupart des domaines. L’automatisation et la modernisation ont tendance à réduire les emplois disponibles tandis que des personnes plus ou moins qualifiées espèrent entrer ou retourner chaque jour dans la vie active. Mais ce ne sont pas les seuls facteurs négatifs influents. Les coûts de productions et les économies nationales tendent à installer des chaînes de fabrication et à transférer les activités vers des pays et des zones du monde où la main d’œuvre est peu onéreuse. La délocalisation déstabilise alors l’ensemble du marché du travail, peu attentive à la qualité des produits et mettant en avant la réduction des frais et charges salariales.
Le taux de chômage est analysé sur la quantité de personnes de plus de 15 ans qui recherchent un emploi, à partir des fichiers de l’Agence de Pôle Emploi qui centralise toutes les données et dossiers de ceux qui sont en attente de travailler. La lutte contre le chômage est bien évidemment une priorité pour tous les gouvernements, son accroissement est le signe d’une économie défaillante, au pouvoir d’achat minimisé. Sans compter que les « cerveaux » et autres entrepreneurs risquent de s’enfuir vers des contrées plus prolifiques où ils sont surs que leurs qualités en tant que salariés ou indépendants seront appréciées et leur permettront de gagner correctement leur vie.
Pour rechercher un emploi, la personne au chômage dispose de plusieurs moyens, dont la plupart dépendent d’elle et de sa volonté, comme consulter les offres, envoyer des candidatures spontanées, se présenter dans les entreprises, et rester en contact avec les organismes spécialisés comme Pôle Emploi mais également les entreprises de travail temporaire, les recruteurs, les chercheurs de tête ! Pour se faire il faut avoir rédigé au préalable son CV, en expliquant sa propre formation, ses études supérieures ou non, ses diplômes, ses stages, ses emplois, ses centres d’intérêt, ses loisirs, tout ce qui peut attirer l’attention d’un employeur.
Le chômage reste un fléau des temps modernes, dont souffre la plupart des économies. Les enjeux pour le combattre opposent idéaux capitalistes et classes ouvrières. Il peut toucher tous les intervenants d’une économie nationale et nuire aux capacités financières de l’ensemble des ménages. Outre le soutien financier, les états doivent prendre des mesures pour relancer les projets professionnels, encourager les travailleurs, relancer des secteurs d’activités, mettre en avant les nouveaux métiers et revaloriser la notion de travail.