Tout d’abord un jeune qui sort d’études universitaires ou technologiques et démarre sa recherche d’emploi, peut rester au chômage quelques mois, le temps de distribuer quelques CV, répondre à des annonces, se faire connaître des recruteurs et des entreprises dans son domaine de compétence. Mais le chômage peut également être du à un licenciement du poste que l’on occupait pour des raisons économiques, une faute grave, ou toute autre raison valable pour la loi et l’autorisant dans les règles de l’art. Il peut aussi subvenir suite à une démission, provoquée par la décision d’un individu de quitter l’entreprise qui l’emploie.
Ces manières de se retrouver au chômage sont englobées dans ce qu’il est judicieux de définir comme les « différents types de chômage ». Répertoriés comme suit, ces facteurs contribuent à maintenir le taux de chômage et à minimiser les chances des travailleurs. Ils sont donc le chômage structurel, conjoncturel, technologique, technique, frictionnel, d’inadéquation et saisonnier.
Le chômage structurel se définit comme le manque durable d’emploi sur un marché. Cela signifie donc que les offres d’emplois sont en inadéquation avec les qualifications du personnel qui pourrait y être affecté. Les personnes en attente de travailler ne correspondent pas aux quelques emplois proposés, compte tenu des changements technologiques, des modifications économiques de toutes sortes. Il est le signe d’une économie particulièrement mal en point et d’un gros déséquilibre du marché du travail. Le chômage conjoncturel quant à lui, relève d’une baisse de l’activité d’une entreprise, qui peut être définitive ou ponctuelle. Le chômage technologique est généré par le remplacement des hommes par des machines qui effectuent leur travail. Le chômage technique se dit lorsque l’on est obligé de licencier à cause d’une baisse de production. Le chômage frictionnel désigne la période entre deux emplois, généralement très courte et le plus souvent pour monter en échelon professionnel. Il est accompagné par la notion de stratégie quant au parcours dans la vie active. Le chômage d’inadéquation correspond au fait que les emplois offerts par les entreprises ne correspondent pas à vos compétences d’ancien ou de jeune travailleur. On le constate dans le milieu des moins diplômés qui ont beaucoup de mal à se vendre aux entreprises qui demandent toujours plus d’études, de savoirs, d’expérience et sont obligés d’accepter toutes sortes de petits boulots pour subsister. Le chômage saisonnier touche ceux qui interviennent dans les emplois qui connaissent des pics d’offres à certaines demandes, métiers de la restauration dans les stations balnéaires ou de loisirs, ramassage des fruits et légumes, etc.
Le chômage est considéré « de longue durée » lorsqu’il excède les 12 mois consécutifs. Son taux rapporte le fossé qu’il existe entre l’augmentation de la population active et la diminution des offres d’emploi. Possédant encore moins de pouvoir d’achat, parce que travaillant moins, les ménages investissement peu, ce qui a pour effet d’obliger à réduire la productivité des entreprises, qui par la même occasion, réduisent leurs charges et leur masse salariale. Un cercle vicieux s’installe, très difficile à juguler. Certains prônent la revalorisation à des métiers essentiels et plus « artisanaux », d’autres prêchent le départ à la retraite pour laisser la place aux jeunes, la diminution des cotisations sociales qui étouffent les entreprises, la réinsertion des jeunes, le réaménagement du temps de travail, les contrats professionnalisation, la formation en alternance, et bien d’autres idéologies économiques sources d’incessantes polémiques.