Sont classés dans cette catégorie les individus qui sont censés mettre peu de temps à reprendre une vie professionnelle. Il est, par nature, un élément tout à fait normal du marché du travail, l’étape obligée de tout travailleur qu’il soit débutant ou chevronné. Sa durée se situe entre trois et six mois selon les cas de figure et ne présente pas, à priori, de caractéristiques catastrophiques pour celui qui est dans cette situation.
Le chômage frictionnel est une période indispensable pour initier les démarches qui amèneront à l’obtention d’un nouvel emploi, dans la mesure du possible plus adapté que le précédent ou tout au moins similaire, excepté s’il s’agit d’un premier emploi en accord avec la formation et les compétences acquises. Il est, en quelque sorte, un évènement inévitable faisant partie intégrante de toute personne soucieuse de travailler.
Se retrouvent donc dans cette tranche, les jeunes diplômés, les personnes travaillant en intérim de manière régulière, celui qui a quitté son emploi pour se reclasser dans de meilleures conditions, le cadre licencié qui peut être rapidement repéré par les chasseurs de tête, et tous ceux dont l’avenir est censé s’éclaircir au plus vite.
Le chômage frictionnel permet d’initier toutes les démarches pour trouver un emploi des plus valorisants en fonction des qualités, des compétences, des acquis professionnels, du niveau d’études. Il s’agit donc du moment idéal pour « se vendre », préparer ou remettre à jour son CV, peaufiner ses lettres de motivation, répondre aux annonces en ligne, mais aussi provoquer la chance en envoyant un maximum de candidatures spontanées. Il faut immédiatement s’inscrire auprès de Pôle Emploi, rédiger et peut être redéfinir votre profil, vos objectifs, vos prétentions salariales. Autant de points à étudier en détail, pour faire la meilleure impression qu’il soit et décrocher des entretiens auprès des employeurs potentiels.
Une période qui permet de se poser et de réfléchir à ses propres souhaits en termes de vie professionnelle mais aussi ses capacités d’adaptation, ses besoins financiers, ses limites géographiques, son plan de carrière. Ainsi l’organisation vouée à la recherche d’emploi doit être assez méthodique pour porter ses fruits et offrir un job en rapport aux aptitudes et aux connaissances de la personne dite « au chômage frictionnel ». Au fil des jours, la positivité est de rigueur pour entreprendre le processus qui guide jusqu’à l’intégration professionnelle.
Dans le cadre d’une économie équilibrée, le taux de chômage frictionnel devrait se situer aux alentours des 3%, mais la tendance est plutôt à la hausse un peu partout dans le monde car dans les pays les plus touchés, cette période transitoire se prolonge et vient grossir les rangs du chômage structurel ou longue durée, bête noire des gouvernements et de leurs économistes !
